Le split screen

Un des premiers metteurs en scène a utiliser ce type d'effet fut Abel Gance, à la projection de Napoléon. Depuis "l'écran partagé" ou "l'écran multi-images" a été très souvent utilisé, en substitution à un montage alterné pour exprimer la simultanéité de deux actions.

Le split screen présente dans un même cadre deux plans contigus. Tout comme le montage alterné, le split screen tend à accentuer l'impression de simultanéité. Très à la mode dans les années cinquante et soixante, cet effet était souvent utilisé pour montrer les conversations téléphoniques. Notre exemple est tiré d'un anti-teenage movie, Les Lois de l'attraction, de Roger Avary. Les deux héros ont été précédemment présentés par le scénario et c'est le début de leur love story. Laquelle aura lieu en provoquant un drame pour une fille amoureuse silencieuse du héros.

Le split screen peut montrer sur le même écran deux images ou plus: Abel Gance lui avait donné l'apparence d'un tryptique médiéval. Dans l'exemple cité ici où les deux images semblent se toucher, le split screen suggère la proximité physique des personnages : c'est un moyen d'intensifier la relation.